20 novembre 2006

Eliminatoires

Bon, pour la seconde année consécutive, voilà le stress des qualifications qui commence. En fait, il n'a jamais cessé depuis un an, mais pour faire la fille qui s'en fout, je dis que ça ne m'affecte pas du tout quand des amis me disent "ah... tu as untel ou untelle... il/elle est imprévisible". Même pas mal. Pas affectée du tout. *DU TOUT*. Et puis je me refuse à céder à ce genre de discussion (qui ne m'affecte pas du tout, je le rappelle) digne d'une rentrée de 6e ("ah, tu as la vieille Brignon en français ? Fallait pas la prendre! elle a déjà electrocuté des élèves avec son vieux fer à friser! si si, j'te jure!").
Et puis, c'est décidé, si je ne suis pas qualifiée cette année, je renomme mon blog "le blog de Mademoiselle Médiocre" et je me suicide aux mi-cho-ko en direct à la Staracademy devant un parterre d'enfants médusés qui ne feront, du coup, jamais de recherche. Ca risque de prendre du temps, mais voilà comment on se venge de l'ingratitude de la recherche française. D'ailleurs, j'ai mes entrées (à la Starac, pas dans la recherche) puisque ma concierge connaît très bien une copine de la soeur de Nikos Aliagas. Bref, les qualifications, ça marche pareil. Il faut trouver un(e) gardien(ne) d'immeuble (votre département, votre chez-vous, le chez-vous de vos parents, ...) qui connaisse la cousine d'un voisin du "membre qualificateur". Si vous fréquentez la même boulangerie de quartier, c'est gagné! (il faut entendre boulangerie au sens large ici, vous aurez compris).
Mais sinon, oui oui je sais... mon dossier est très bon, et tout le toutim et oui, je suis aussi la fille la plus intelligente et drôle au monde. C'est ce que mes parents me disent d'ordinaire quand ils veulent que je passe Noël/ Pâcques/ les fêtes de L'Aïd / Thanksgiving/ Hannoukah/ StNicolas/ LaToussaint/ avec eux. Je trouve que pour une famille d'athés, ils poussent un peu. Heureusement, il y a doudou qui me le dit aussi et qui ne me demande que des trucs sexuels en échange. J'ai juste peur que les membres du CNU ne soient intéressés ni par la première contrepartie, ni par la seconde.