20 septembre 2005

Mon premier Guronsan (depuis longtemps)

Voilà, ça y est, je suis devenue toxico (chouette! je vais pouvoir travailler au C.I.R. en observation participante!). Au début, je m'étais dit que la Juvamine, ça ne serait sûrement pas assez fort. Alors j'ai ressorti un vieux tube de Guronsan qui dormait chez moi depuis mon mémoire de DEA. Et là, sournoisement tapi au fond du tube, un gros comprimé infecte m'attendait. Et quand je dis "infecte", ce n'est pas une figure de style. Si j'aimais bien le Tang Orange de chez ma grand-mère (il y en avait toujours un ou deux sachets d'avance quand j'arrivais), je n'aime par contre pas du tout le Guronsan "goût un peu orange", périmé depuis 2001. C'est vraiment une raison suffisante pour vous faire passer immédiatement aux amphet' ou aux suppositoires.
Comme je suis une toxico studieuse, je lis toujours les notices. Dans celle-ci, il est marqué que "la prise de GURONSAN peut occasionner de l'excitation, des insomnies et des palpitations." Boh, rien que de très normal en fait. Ma grand-mère (dont j'adore vous parler) avait lu en s'étouffant de rire sur l'une de ses notices, que le médicament qu'elle prenait pouvait changer la couleur des yeux. C'est déjà plus original.
Puis, pour ne revenir à mon stupéfiant produit, plus inquiétant en cas de contrôle inopiné à la sortie de soutenance: "GURONSAN peut rendre positif des tests de dépistage du dopage.". Mais c'est très embêtant tout ça ma bonne dame. Imaginez "AH AH ! Je me disais bien qu'elle ne l'avait pas faite à l'eau claire sa thèse!!! Mais c'est un véritable chaudron que nous avons là !". Alors surtout, vous penserez bien à éteindre vos moteurs, votre cigarette et à ne pas vous approcher pas de moi avec un briquet ou une allumette. D'avance merci.