11 avril 2008

Doit-on vendre "Guy" ?

Le moment est grave. Il s'agit de savoir si toi, lecteur assidu , tu penses qu'il faut que je finance un prochain grand colloque par des chemins plus originaux que la désormais classique demande de subvention à la fac (le fameux BQR: Bonus Qualité Recherche... notre label Promotelec à nous) ou l'appel aux fondations privées. Je tiens à signaler que nous sommes, nous chercheurs, poussés à cette extrémité par l'extrême difficulté que nous avons à trouver des subsides pour payer des nuits de Formules 1 aux intervenants étrangers qui viennent nous faire l'aumône de parler dans nos colloques et qui ont la gentillesse de ne pas trop nous accabler lorsqu'on les pousse, à 8h30 du matin, dans la rame bondée du métro, ligne 13, parce qu'on n'a pas non plus d'argent pour leur payer le taxi...
Si tu penses qu'un financement de la recherche peut se faire par des voies plus marginales, peu explorées jusqu'à présent (même pas par Valérie Pécresse) par le fait de répondre positiviement à la demande de publication de "Guy" - le nom de ce journal-, tape 1 dans le commentaire de ce billet. Tu peux y ajouter des messages personnels d'encouragement à destination de l'éditeur, et des messages d'insulte à l'endroit de notre chère Ministre.
Si tu penses qu'il est vain de faire un usage commercial et mercantile d'écritures sans intérêt, ferme ton Explorateur Windows ou ton Firefox et ne remets plus jamais les pieds ici. Social-traître!
Si donc, tu as un avis à exprimer sur la question et si tu n'as pas peur des sondages (ça ne fait pas mal), tu peux le faire par l'intermédiaire de l'embryon de démocratie participative qui se trouve sous ce billet. Ami citoyen, aux urnes!