19 février 2009

Nope !

Autant pour les slogans, je ne suis pas très bonne, autant avec photoshop, je crois que je me débrouille mieux. C'est inquiétant. Un peu comme si je disais "moi, les lettres c'est pas trop mon truc. Par contre, les calculs d'entropie, sans me vanter, ça me connait!". Bon, on n'est pas multitâches dans l'université pour rien. Parce que outre les recherches de financement, on est aussi parfois amené à faire les affiches de colloque nous-mêmes, et aussi aller faire et servir le café. Heureusement, on ne sert pas encore les petits fours. Mais c'est uniquement parce qu'il n'y a pas d'argent pour en acheter. Grace à la modulation de service et à l'argent injecté à grands renforts de milliards (mais oui, mais oui! c'est Valérie qui le dit!), ça ne saurait tarder.

11 février 2009

Je suis un parasite

J'étais moi-même occupée à lire le dernier opus de Valérie Damidot (Stickers un jour, Stickers toujours), lorsque je me suis dis que j'allais bien trouver une bonne raison de ne pas corriger mes 60 dernières copies. Comme j'avais déjà lu la dernière chronique sur le béton ciré dans Modes & Travaux, et que j'avais aussi déjà lu la rubrique people sur Yahoo!, j'étais bien embêtée. Et puis, je suis tombée sur votre blog. Et voilà. C'est gagné, je ne suis plus seule. Ah, entre nantis, on se comprend.
Mais je me rends compte que je suis si feignasse moi-même que je n'arrive pas à me mettre à mon blog para-thèse: "Je suis un parasite de fonctionnaire". Que faire ? Ouvrir un para-blog qui recenserait les bons plans dont nous autres, parasites-fonctionnaires-nantis (le ticket-repas au CROUS à 6,70€), profitons tous les jours, façon "c'est la crise, on va tous mourir" ? Et si je laisse des commentaires libres... ne vais-je pas risquer d'être jug... évaluée ? Car ce que je déteste par dessus tout, c'est qu'on vienne fourrer son sale petit nez dans mes vilaines petites affaires, qu'on vienne voir que je suis tout aussi nulle que ma voisine nantie du bureau-que-je-n'ai-pas puisque je ne viens pas bosser à l'université mais que je trav... glande depuis mon lit. En tout cas, je vous l'annonce, passée 45 ans, lorsque je serai génétiquement incapable de produire oeufs, livres, articles et étudiants, alors je me suiciderai avec une biographie de Sacha Guitry écrite par Philippe Bouvard, en baignant dans les flatulences de ma médiocrité.