01 avril 2008

"Y'a encore quéqu'un?"

Vous savez quoi ? Je pense que ce blog me manque et que si j'étais un lecteur assidu, je supplierais son auteur de reprendre un peu du service, parce que là, quand on ne sait pas trop quoi faire à part écouter "ma radio rose" (toujours au fond du couloir, là, à droite), on n'a plus rien pour procrastiner et s'agiter le stylo et c'est bien dommage. Et écrire des choses idiotes qui font rire les copains quand ils ont des choses à écrire aussi, ça fait parfois du bien. Même si c'est des collègues d'ailleurs.
Alors puisque vous ne me le demandez pas, je le fais. Bande d'ingrats. Après tout ce que j'ai fait pour vous !

Et je réouvre ce blog. Oui, je fais ma Sheila (Jospin avec des couettes, pour les plus jeunes d'entre nous qui ne l'ont pas connue). Je reviens après avoir dit "au revoir". Ben oui, de toute façon, je suis toujours étudiante en thèse. Il ne faut pas le dire. C'est un grand secret qui me sert surtout à avoir des tarifs réduits au cinéma et à payer moitié prix à la BNF. Je te mets dans la confidence parce que tu as adhéré au fan-club et que tu as droit à des info inédites et à une lettre parfumée personnalisée à tes couleurs (rose) pour ton anniversaire. Une confidence qui me protègera probablement tout aussi longtemps que celle auparavant liée à mon identité professionnelle (bah quoi ? ça a bien duré 1 semaine quand-même).

Bon donc me revoilà avec une thèse. Plus la même, une autre, une "pour de rire". Tout de même, c'est la première fois qu'on voit ça: une bloggeuse qui reprend une thèse juste pour le plaisir de pouvoir continuer d'écrire aussi sur son blog sans devoir en changer le titre.
Alors bien sûr et comme avant, ce blog n'aura pas grand chose à voir avec la thèse, sauf des fois. C'est surtout une psychanalyse gratuite (pour moi mais aussi pour vous, qui ne manquez pas une occasion de vous amusez du malheur des autres!). Une psychanalyse, mais en plus rigolo. Quoi que vous m'objecterez probablement qu'on peut très bien passer une soirée désopilante entre amis, en relisant tout Jung ou tout Groddek et en se demandant si ce dernier a oui ou non assuré le maintient du Ça de manière plus ferme que Freud. (Et non, ce n'est pas le sujet de ma nouvelle thèse, pourquoi?)
Mais, vous l'aurez compris. On se soigne comme on peut, surtout qu'en matière de procrastination et d'amusement, j'avais essayé un médicament de substitution, facebook, qui ne m'a récemment pas trop bien réussi il faut dire. Du coup, j'en reviens aux fondamentaux. "Rien ne vaut les fondamentaux", comme le dit le grand philosophe Bernard Laporte.