Pendant que mes petits camarades d'infortune sont en train de défiler aujourd'hui contre le projet de loi sur la recherche... je blog au chaud. Qu'ils sachent que je les soutiens moralement du fond de mon lit, où j'essaye de rattraper les nombreuses nuits blanches de ces dernières semaines.
En tout cas, cela fait plaisir de voir qu'aujourd'hui, il y a un chomeur de moins puisque notre ancien ministre, François D'aubert, qui n'avait pas été reconduit dans le gouvernement Galouzeau de Villepin, a été nommé haut représentant en France pour la réalisation du projet ITER (amis des noyaux, bonjour). Tout ceci colle parfaitement avec les déclarations du député-maire UMP de Levallois-Perret, Patrick Balkany, sur l'absence de misère en France. Voici donc une nouvelle définition de la pauvreté:
"Ce que vous appelez les pauvres, je suis désolé de vous le dire, c'est des gens qui gagnent un peu moins d'argent. Mais comme ils gagnent moins d'argent, ils ont les même logements que les autres, sauf que eux les payent moins cher et ils vivent très bien. Nous n'avons pas de misère en France. Il n'y a pas ce que vous appelez les pauvres"
Bref, la pauvreté est, vous l'avez bien compris, une notion américaine qui n'a pas de réalité chez nous. Il faut probablement l'ajouter à ce dictionnaire des intraduisibles sur laquelle les coamparatistes et autres partisans des "transferts" en tout genre planchent régulièrement. Il n'y a pas aujourd'hui de pauvres chercheurs qui défilent contre le budget 2006, mais des gens qui gagnent un peu moins d'argent et qui sont simplement jaloux de ceux qui payent les mêmes logements plus cher. Ou pas.
2 commentaires:
Je tiens egalement a exprimer mon soutien aux pauvres chercheurs qui payent leur logement moins cher que les autres, meme si certains d'entre eux restent au chaud dans leur logement moins cher au lieu de defiler ! ;-)
/me solidaire des chercheurs blottis au chaud dans leur couette!
(ah bon, c'est pas ca qu'il faut soutenir?)
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