19 décembre 2005

"We'll always have l'Alpe d'Huez"

Voilà. C'est l'après-thèse. On prévoit des choses, au dernier moment parce qu'on a pas le temps d'envoyer ses dossiers de qualification et de préparer ses vacances, et on se rend compte finalement qu'on est toute seule à pouvoir aller au ski en janvier, que la moitié des ami(e)s qu'on connaît et qui aurait bien voulu venir doit travailler (je vous hais), et que l'autre moitié déteste le ski (je vous hais également). Voilà comment déprimer sec un soir de décembre à l'approche de Noël. On tombe sur Casablanca sur Arte, et là on se dit que Ingrid Bergman se trouve deux mecs pour partir au bout du monde avec elle, alors qu'elle n'a que deux places dans l'avion, alors que personne ne veut venir avec moi à l'Alpe d'Huez. Déprimant! "Play it, Sam. Play 'As Time Goes By' ".

6 commentaires:

Dana a dit…

Alors, moi je dirais qu'avant l'après-thèse, il y a eu une pendant-soutenance, une avant-soutenance, une pendant-thèse et même un thèse-sujet-de-blog, pendant LESQUELLES, une partie de tes ami(e)s étaient disponibles pour moultes distractions, et une autre partie de tes ami(e)s qui étaient disponibles sans aimer ces moultes distractions, et une autre autre-partie de tes ami(e)s qui n'étaient et ne sont toujours pas disponibles ... et qui haïssent TOUT LE MONDE.
Qqn qui attend SAGEMENT sa moules-framboise party depuis l'avant-thèse.

Unknown a dit…

Je sens que tu nous en veux, quelque part :-P

Anonyme a dit…

Je ne sais trop pourquoi, mais je me sens un peu visée ;)
circé

machiavel007 a dit…

rhoooo, mais je plaisanteuh! (bon, je viens de perdre les quelques ami(e)s que j'avais réussi à garder jusque là) :-)

Anonyme a dit…

J’ai rencontré je dois dire le même problème, sauf que ce n’est pas à la montagne que je souhaite partir. J’ai aussitôt résolu de tomber malade, en signe de protestation contre les amis défectueux, l’écoeurant déballage de Noel (je suis un être acariatre) et l’insoutenable légèreté du docteur (en science politique, cela s’entend).

Et d’ailleurs non, je ne me sens pas du tout léger, mais plutôt arrimé à mon écran d’ordinateur par une succession de thèse, cours, colloque, soutenance, dossiers, dossiers, dossiers, projet de recherche et dossiers.

Mais je ne laisserai pas l’université me dessécher. Je vais donc m’immerger, m’immerger consciencieusement jusqu’à ce que les flots dispersent les derniers résidus académiques dont mon organisme est maintenant saturé. D’où je compte bien ressortir aussi léger qu’une fillette déguisée en princesse prenant part à un concours de rots.

Je pourrai alors vous dire si je me sens trop léger, ou juste assez pour marcher quelques centimètres au dessus du sol, dans le monde merveilleux des princesses, comtes pour enfants et autres concours de rots,


Antonin

Anonyme a dit…

Ah, ça m'a fait comme un truc là, zone sternum quand j'ai entendu "As time goes by". Whaou, on devrait pas être aussi fragile à mon âââge

merci pout tout