"Alors, bienvenue chez nous. Si vous choisissez de venir ici, chez nous, l'année prochaine,... Alors ici nous avons deux salles dont une de réunion avec des tables en U, un secrétariat et aussi 2 paper boards. La boîte à craie est dans le placard du fond et la clef des toilettes propres dans le petit meuble, là. Nous n'avons pas encore de secrétaire, mais si on s'y met tous, alors on pourra fonctionner normalement, c'est certain."
Evidemment, dans une situation générale moins précaire, on aurait du mal à recruter, aussi bien des étudiants que des enseignants avec ce genre de discours de bienvenue. Du genre de celui que l'on peut faire lors des journées "portes-ouvertes à l'Université" (oui, mais pas trop ouvertes pour les portes coupe-feu, parce qu'elles sortent de leurs gonds, là, on attend le passage de la commission de sécurité pour l'année prochaine, là ils sont débordés).
Notre Home Sweet Home nous fait rougir de honte parfois, mais finalement, tout le monde s'en accommode très bien. Jusqu'au jour où l'on va voir comment cela se passe dans une fac de province. Pire, jusqu'au jour où l'on va voir une fac à l'étranger.
Et puis, on se rend compte que les problèmes matériels ne sont pas ceux qui donnent lieu à la description la plus drôle et aux Open Day Speeches les plus controversés. Un exemple très drôle ici chez nos amis de la L.S.E. Bon courage à son rédacteur, qui, depuis, est un peu sous la pression de sa hiérarchie...
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